Sur une socle rond de verre, un ancien livre sur les papillons se transforme en un univers miniature, un jardin suspendu entre science et poésie.
Les pages se dressent comme des branches et sur ces ramures de papier viennent se poser une nuée d’ailes colorées : le Vulcain, la Lucine, le cuivré des marais, Celastrina…
Chaque espèce évoque un fragment de nature, une mémoire fragile, une vibration de lumière.

Une pétale s’incline avec malice : une petite chenille s’y repose, clin d’œil à la métamorphose, promesse de renaissance.
Entre l’envol et l’attente, L’arbre aux papillons raconte le cycle du vivant, l’éphémère qui s’attarde, la beauté qui résiste au temps.

Sous le verre, la nature s’immobilise sans se figer. Le livre devient forêt, le papier devient souffle, et les papillons se font bouquet.
Comme une offrande à la curiosité et à la délicatesse, cette œuvre mêle savoir et émotion, mémoire et invention — une invitation à contempler autrement le lien entre l’art et le vivant.